L'Inserm définit l'endométriose comme une maladie gynécologique fréquente qui concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à celui de la muqueuse utérine, en dehors de l'utérus.
En réalité, on parle davantage aujourd'hui d'une à deux personnes menstruées sur dix. Soit environ 2 millions de personnes en France. C'est énorme !
C'est une maladie chronique, qu'aujourd'hui on ne sait pas guérir. C'est une maladie handicapante, invalidante, précarisante, isolante.
Elle peut toucher les organes proches de la zone pelvienne comme la vessie, les ovaires, les trompes, les intestins, le péritoine... Mais elle peut aussi s'étendre à des organes plus éloignés comme les poumons ou le diaphragme, par exemple.
Il n'existe pas une endométriose, mais autant d'endométrioses que de personnes atteintes. C'est pour cela qu'une prise en charge personnalisée, par des praticiens connaissant parfaitement la maladie, est essentielle.
Il existe aussi l'adénomyose, moins connue. C'est une endométriose qui se situe uniquement à l'intérieur de l'utérus.
Endo Morphoses 28
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