Concernant la prise en charge de l'endométriose, il existe des traitements dits classiques (médicamenteux ou chirurgicaux). Il est également possible de mettre en place des thérapies complémentaires dont le but est d'apporter un confort supplémentaires, autant que faire se peut.
Il existe plusieurs sortes de traitements dit "classiques.
La pilule, ou les progestatifs, permettent de mettre le corps en ménopause artificielle (arrêt des saignements et du cycle ovarien). Ils ne sont pas sans effets secondaires et leur utilité doit être discutée avec votre spécialiste de l'endométriose. Surtout pas d'automédication !
Les anti-inflammatoires peuvent être utiles lors des pics de douleurs et des crises d'endométriose. Comme leur nom l'indique, ils vont aider l'inflammation à s'apaiser. Ils ne sont pas recommandés à toutes les personnes et leur usage doit être soumis au contrôle de votre praticien.
Les anti-douleurs sont classés par pallier. Plus ils sont forts, plus ils nécessitent d'être pris sous contrôle médical et avec parcimonie.
Certains anti-dépresseurs peuvent être utiles dans le cadre de la prise en charge de l'endométriose, pour leur action antalgique globale et/ou sur les douleurs neuropathiques. Il en va de même pour certains anti-épileptiques.
La chirurgie, enfin, vise à retirer les lésions visibles pour libérer les organes et nettoyer les foyers d'endométriose. Elle n'est pas systématiquement proposée et doit l'être dans le cadre d'une prise en charge personnalisée de chaque patiente.
Les traitements complémentaires sont très appréciés par le peu d'effets secondaires qu'ils comportent. Mais attention : ils ne sont pas forcément sans interaction avec les traitements allopathiques et nécessitent donc l'accord de votre spécialiste de l'endométriose.
En voici quelques exemples :
La kinésithérapie, par un praticien formé à l'endométriose, permet de redonner ou d'entretenir la mobilité des organes.
L'ostéopathie, par un praticien formé à l'endométriose, permet également d'assurer la mobilité des organes et de soulager les douleurs du corps parfois liées à des positions dites antalgiques (en cas de douleur on ne fait pas attention à sa position et peut de faire mal sans s'en rendre compte).
L'électrostimulation à l'aide d'un appareil appelé "tens", qui vient court-circuiter le message de la douleur vers le cerveau.
La radiofréquence (à l'aide d'une machine qui va diffuser des ondes et de la chaleur pour essayer de redonner de la mobilité aux organes).
La cryothérapie périnéale (thérapie douce par le froid sur la zone du périnée).
Les compléments alimentaires (probiotiques, oméga 3, fer...)
Une alimentation adaptée (moins de gluten, moins de sucres, moins d'aliments inflammatoires...)
Les thérapies douces, comme la sophrologie, le toucher-massage, l'aromathérapie, la gemmothérapie, l'hypnose, les soins énergétiques...
Parler à un.e psychologue peut aussi aider dans certains cas.
Tous ces traitements, classiques ou complémentaires, peuvent être proposés dans le cadre d'une prise en charge de la douleur au sein d'un centre de la douleur.
Il en existe deux en Eure-et-Loir : à l'hôpital de Chartres et à l'hôpital de Dreux.
Pour y avoir accès, il vous faudra une lettre d'adressage de votre médecin traitant ou de votre spécialiste en endométriose.
Endo Morphoses 28
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